Suite au rassemblement du mois dernier, l’intersyndicale des finances publiques a organisé ce 12 mars une assemblée générale afin de réunir également les agents pour exposer les revendications en vue de la journée de grève nationale de jeudi 14 prochain. Si ce mouvement de grève se veut national, les préoccupations de l’intersyndical demeurent en grande partie sur les suppressions d’emploi prévues sur la Corse.
« Depuis 2010, environ 70 postes ont déjà été supprimés dans l’île, explique Matthieu Caillaud, Secrétaire Départemental FO-DGFIP. Aujourd’hui, il y a de nouvelles directives de l’Etat de réorganisation des services d’ici 2022 date de fin de mandat du Président de la République. Sous le terme réorganisation, en étudiant la question et en interrogeant la direction régionale, nous avons bien compris qu’il s’agissait de supprimer également des structures et particulièrement les trésoreries implantées sur le département de la Corse du Sud et donc des services de proximité. Au delà d’une quarantaine d’emplois menacés ce sont donc des structures entières qui vont disparaître pénalisant directement l’usager qui vit dans le rural, le particulier et l’entreprise. La fermeture de Porto-Vecchio a déjà apporté bon nombre de contraintes aux personnes devant se déplacer à Bonifacio. Notre dernier rassemblement nous a permis d’interpeller sur le sujet la Préfète mais aussi les élus territoriaux qui nous ont apporté leur soutien, lequel sera semble t-il renouvelé selon nos informations de ces jours-ci, jeudi prochain. Nous ne demandons ni plus ni moins que le respect de la loi Montagne qui s’applique à la Corse qui privilégie une évolution des services publics de proximité avec pérennité et qualité. On nous promet en remplacement une structure unique qui nécessitera le déplacement des usagers. Cela veut dire que ce n’est plus le service à disposition du public mais le public qui devra se rendre disponible pour effectuer ses formalités. La dématérialisation n’est pas non plus une solution avec les nombreuses zones blanches que l’on trouve encore dans le rural. On nous parle aussi de permanences dans les villages une fois par semaine avec une personne en charge. Cela est aberrant également car nos services ont des spécificités. Cela veut dire qu’un agent ne peut être expert dans tous les domaines. Les demandes des usagers sont tellement variées qu’il sera impossible pour l’agent d’y répondre directement. Cela veut dire qu’il sera dans la plupart des cas un simple intermédiaire et devra appeler les services concernés. Le service de proximité ne sera plus de qualité ».
L’intersyndicale maintient donc son bras de fer avec la direction afin de maintenir les trésoreries et services de proximité, revendication qui sera à l’ordre du jour lors du rassemblement jeudi 14 mars.
« Depuis 2010, environ 70 postes ont déjà été supprimés dans l’île, explique Matthieu Caillaud, Secrétaire Départemental FO-DGFIP. Aujourd’hui, il y a de nouvelles directives de l’Etat de réorganisation des services d’ici 2022 date de fin de mandat du Président de la République. Sous le terme réorganisation, en étudiant la question et en interrogeant la direction régionale, nous avons bien compris qu’il s’agissait de supprimer également des structures et particulièrement les trésoreries implantées sur le département de la Corse du Sud et donc des services de proximité. Au delà d’une quarantaine d’emplois menacés ce sont donc des structures entières qui vont disparaître pénalisant directement l’usager qui vit dans le rural, le particulier et l’entreprise. La fermeture de Porto-Vecchio a déjà apporté bon nombre de contraintes aux personnes devant se déplacer à Bonifacio. Notre dernier rassemblement nous a permis d’interpeller sur le sujet la Préfète mais aussi les élus territoriaux qui nous ont apporté leur soutien, lequel sera semble t-il renouvelé selon nos informations de ces jours-ci, jeudi prochain. Nous ne demandons ni plus ni moins que le respect de la loi Montagne qui s’applique à la Corse qui privilégie une évolution des services publics de proximité avec pérennité et qualité. On nous promet en remplacement une structure unique qui nécessitera le déplacement des usagers. Cela veut dire que ce n’est plus le service à disposition du public mais le public qui devra se rendre disponible pour effectuer ses formalités. La dématérialisation n’est pas non plus une solution avec les nombreuses zones blanches que l’on trouve encore dans le rural. On nous parle aussi de permanences dans les villages une fois par semaine avec une personne en charge. Cela est aberrant également car nos services ont des spécificités. Cela veut dire qu’un agent ne peut être expert dans tous les domaines. Les demandes des usagers sont tellement variées qu’il sera impossible pour l’agent d’y répondre directement. Cela veut dire qu’il sera dans la plupart des cas un simple intermédiaire et devra appeler les services concernés. Le service de proximité ne sera plus de qualité ».
L’intersyndicale maintient donc son bras de fer avec la direction afin de maintenir les trésoreries et services de proximité, revendication qui sera à l’ordre du jour lors du rassemblement jeudi 14 mars.